Graveur et peintre. Envoyé à Paris dans l'atelier de Bouguereau, se forme auprès de J.P. Laurens, peintre d'histoire qui l'oriente vers les grands tableaux. Il en réalise pour la Maison du Peuple de Quaregnon et pour l'exposition coloniale d'Anvers. Son passage à l'atelier de J. Adler, peintre des miséreux, l'amène, vers 1910, à pratiquer un réalisme sombre. Ses talents de décorateur le poussent peu à peu à abandonner les ombres pour exprimer avec une palette fraîche, une facture large et enlevée, les charmes d'une nature plantureuse. La Première Guerre mondiale met un terme à cette inspiration au profit de tableaux de guerre. Devenu peintre de l'action et de la vie publique, il exécute de grands ensembles. En 1928, il séjourne six mois au Congo dont il ramène croquis, ébauches, pochades.
Aux amis Geubels