Peintre de paysages, de scènes de genre et de sujets religieux. Il a pratiqué l'huile et l'aquarelle. Titulaire d'une licence de droit dès 1894, A. Jamar décide de s'inscrire à l'académie des beaux-arts de Liège. E. Carpentier et A. de Witte y sont ses maîtres. Il se fait rapidement un nom à Liège et dans toute la Belgique. Il multiplie les voyages à travers l'Europe. En 1904, il s'installe à Schaerbeek (Bruxelles). Il expose durant toute sa carrière dans les salons belges et étrangers. En 1929, sa rencontre avec L. De Winter, amateur d'art et mécène, marque une orientation nouvelle. On distingue trois périodes dans sa production. La première va de ses débuts aux années 1920. Il s'ensuit une ère de dix années axée sur le rendu lumineux, puis de 1929 à sa mort, une dernière phase très différente des deux précédentes. Attiré par le paysage dès sa formation (vues de l'Ardenne, de la mer du Nord, des Pays-Bas, mais aussi de l'Espagne et de l'Italie), il connaît concurremment à partir des années trente une production littéraire voire même métaphysique, sous l'influence de De Winter. Sa quête incessante de la lumière le pousse à adopter de plus en plus un métier vigoureux aux reliefs de pleine pâte nettement marqués.